mercredi 15 mars 2017

L'interview décalée

L'interview décalée

Merci à Ainégue Ariexiet pour son interview décalée ;-)

1-Bonjour Héloïse Combes, merci d'avoir accepté de répondre à mon questionnaire.
Présentez vous en quelques mots.
Je vous dirais que j'aime flâner sur les chemins, écrire, rêver, être avec mes enfants...

2-Le principal trait de votre caractère ?
Amoureuse-aimante-aimée... Amoureuse de Vivre... Y a-t-il un mot pour résumer ça ? Vivante, peut-être...

3-Celui dont vous êtes le moins fière ?
D'être anxieuse, ça peut être pénible pour moi et pour mon entourage, et puis je n'aime pas ça, je trouve qu'on devrait être confiant au lieu de ressasser, d'anticiper, de ruminer, confiant en la Vie et en ceux qui nous aiment, et de ce fait abandonné à l'instant présent.

4-Quand vous passez a table c'est avant ou après avoir mangé ?
Avant. Sourires...

5- Ce que vous détestez chez les autres ?

Le manque d'empathie, le fait de porter un jugement sur la façon dont vivent les voisins, l'étroitesse d'esprit qui sévit et incite les gens à vivre sans imagination, le nez collé à la vitre des convenances...

6-Dormez-vous avec vos portes de placard ouvertes ou fermées ?
Peu importe, si elles sont ouvertes elles peuvent le rester, j'ai l'habitude des vieilles maisons où rien ne ferme, et puis je m'entends bien avec les fantômes – sourires...

7-Votre livre de chevet ?
En ce moment, Ce jour-là, d'André Dhôtel. Je découvre cet auteur avec ravissement. Je veux lire tous ses livres. Ses pages sont comme des chemins bordés d'arbres, on s'y promène paisiblement, on y croise à la fois des gens de la campagne et d'étranges apparitions, et la vie la plus banale y est miraculeuse. J'aime que les livres soient « bienfaisants » : ceux de Dhôtel le sont, ils apaisent, ils tirent tout du côté de la lumière, ils nous réapprennent à voir la vie comme un enfant, avec simplicité et émerveillement.


8-Dormez-vous avec votre couette pliée vers l'intérieur ou l'extérieur ?
Je n'ai pas de couette, rires... De bonnes vieilles couvertures et un couvre-lit cousu par mon arrière-grand-mère fourré avec la laine de ses moutons !

9-Les trois basiques de votre dressing ?
Je mets ce qui passe... J'aime les robes longues et colorées, les sarouels, les imprimés fleuris, les tissus doux au toucher, les vêtements qui ont une histoire...

10-Vous souriez toujours pour les photos ?
J'essaie, mais comme je suis timide je peux rougir ou grimacer à la place...


11-La musique de votre vie ?
Bach. Mozart aussi... Je ne saurais pas dire entre les deux. Bach pour la Lumière, le ciel, la paix. Mozart pour l'enfance, la joie, la fraternité... Et puis Brassens, pour tout ! Sourires...

12-Quand vous dites NON-NON pensez vous à OUI-OUI ?
J'essaie de dire ce que je pense.

13-Si je vous invite à un dîner de cons quel casting me suggérez vous ?
Parmi les politiciens, vous n'aurez guère de mal à trouver... Mais je déclinerai votre invitation, ou alors on ira boire un verre au bistrot à côté pendant qu'ils s’entre-tuent !

14-Votre truc antistress ?
Laisser mon ego et les problèmes à la maison et filer me promener sur les beaux chemins berrichons, ou bien quand je suis dans le sud, au bord de la mer ou dans les Cévennes.
Il y a aussi de bonnes lectures et musiques antistress, entre autres Bach, Mozart et tant d'autres tous styles confondus, et pour l'écriture Dhôtel, Bobin et autres...

15- Si je vous dis que mes questions sont un peu à la con, le pensez vous vraiment ?
On peut trouver pire, ça va ! Rires...

16-Un luxe ?
Vivre.

17- Votre regard vers le futur ?
Lumineux en dépit de tout parce que malgré le bruit des armes et les drames que font les hommes, il y aura toujours l'Essentiel : des oiseaux au ciel, des fleurs et des brins d'herbe, des mères qui bercent, des enfants qui jouent, des ruisseaux qui chantent, des forêts qui se taisent, des amoureux qui s'enlacent, des amis qui boivent un café, la mer, le ciel et ses étoiles, le printemps, le soleil... Quand le monde replacera l'essentiel à sa juste place, ça ira mieux...

18-Pourquoi avez-vous choisi votre ou vos métiers ?
J'ai plutôt choisi de ne pas avoir de métier. J'écris, je chante, ce sont des luxes comme se promener, rêver... Ecrire demande beaucoup de temps, de soins et toute mon attention, parfois un livre paraît et ça rapporte un peu d'argent, pour autant je ne pourrais pas mettre le mot « métier » dessus, c'est une façon d'exister, de cheminer, c'est tout... Quand je dis « des luxes », ça ne veut pas dire que tout est facile : en faisant ce choix de ne pas avoir de « vrai métier », on accepte d'avoir une existence singulière, d'être un peu en marge aux yeux du monde, de vivre de peu de sous, de ne pas savoir de quoi sera fait le lendemain, etc... C'est un chemin comme un autre, avec sa rudesse, ses embûches parfois, mais je ne le regrette jamais en rien parce que chaque jour je vois le ciel, les fleurs, j'ai le temps de m'occuper de mes enfants, d'être auprès de ceux que j'aime, de réfléchir au sens des choses, et je me sens libre, intensément vivante.

19- Posez une question que vous aimeriez que je vous pose.
Où en est le printemps ? Et alors je vous parlerais des amandiers en fleurs qui jettent leurs branches sur le ciel bleu, de l'odeur des violettes dans le jardin et des frimousses des premières jonquilles... C'est si beau, le printemps...

20-Qu'aimeriez vous qu'on dise de vous ? 
Euh, alors là, aucune idée, je cale... Qu'on dise ce qu'on veut... Elle est pas un peu à la c... cette question, non ? Rires...

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